U7/U9 : Un samedi au soleil
Après leurs ainés le week-end dernier, c’était au tour des U7 d’entrer dans la lumière en ce samedi 21 septembre. Pour la première fois, les plus petits de l’A.S. Betting ont serré les rangs, mis le même maillot, défendu les mêmes couleurs et, surtout, on ne le répétera jamais assez, ont pris un maximum de plaisir.
Pour un baptême du feu, il ne fallut pas aller bien loin. C’est la petite salle de Seingbouse, située juste derrière celle abritant le tennis club, qui fut leur terrain de jeu. Si les matchs disputés avec passion n’eurent pas forcément d’écho mémorable au tableau d’affichage (Mathis et Medhi eurent néanmoins la joie de goûter au plaisir du buteur), les 7 bouts de choux présents ont quand même emmené dans leur poche une bien belle coupe. Qui sait, la première, peut-être, d’une longue série…
Quelques heures plus tard, les U9, quant à eux, disputaient à Cocheren leur deuxième plateau de la saison. Entourés de leur fan-club, les petits footballeurs firent mieux que se défendre. Si, comme à l’Hôpital, le premier match se termina sur une défaite (2-0) contre L’Hôpital, la suite fut bien meilleure (qui a dit que l’A.S.B. tournait au diesel ?). Entre temps, René Beck, leur entraîneur, eut tout le loisir de leur rappeler quelques règles d’or, à commencer par celle…d’en garder sous la semelle. Privilège de l’âge, les petits bettingeois débordaient tellement de vie qu’ils en oubliaient presque que c’est sur le rectangle vert qu’il importe (surtout) de se dépenser. Et la leçon sembla bien retenue car, après un match nul (malgré une domination quasi outrageuse) contre Rosbruck et une défaite contre Hochwald (0-1) aussi sévère qu’une hausse d’impôts, forts de consignes respectées, ils pouvaient entrapercevoir une dernière rencontre en bouquet final.
Face à leurs voisins hombourgeois, les bettingeois entendaient bien l’emporter, histoire de terminer de la même façon que lors de leur premier plateau. Pour se faire, chacun campa parfaitement son rôle : Florent, en gardien imbattable, Fabien en libéro musclé, William en stoppeur courageux, Maxime en milieu de terrain batailleur, sans oublier le polyvalent Killian, au four et au moulin, passeur émérite pour Hugo, promu terreur des surfaces. C’est ce dernier, parfaitement lancé par son compère Kyllian, qui, d’une frappe croisée, ouvrit la marque. Face à une surprenante équipe de la S.S.E.P. pratiquant le coaching américain (en France, on parle juste de carotte), où chaque offensive était poussée par leur entraîneur d’un « Allez, vas-y, pense au Mac do ! », il fallut des derniers instants héroïques pour finalement arracher la victoire ! C’est sur ce succès que s’acheva, comme disait Cloclo, « un samedi au soleil ». A moins qu’il ne s’agisse d’un lundi…Bref, on a saisi l’idée.